La vie et la mort
Posté par isabelled.monalisa le 23 avril 2008
Cueilliez dès maintenant les roses de la vie car jamais le temps ne suspend son vol et cette fleur qui s’épanouit aujourd’hui, demain déjà sera flétrie ; Car ce n’est qu’en perdant ceux qu’on aime qu’on sent combien on les aimait. Ne pleure pas celui que tu as perdu. Au contraire, réjouis-toi de l’avoir connu. La gratitude est cette joie de la mémoire, cet amour du passé, le temps retrouvé (non la souffrance de ce qui n’est plus ni le regret de ce qui n’a pas été mais le souvenir joyeux de ce qui fut). Cela rend l’idée de la mort indifférente puisque ce que nous avons vécu, la mort même, qui nous prendra, ne saurait nous le prendre : la mort ne saurait annuler ce que l’on a vécu, fugitivement et définitivement vécu. La mort ne vous privera que de l’avenir, qui n’est pas. Qu’est-ce, en effet, que craindre la mort, sinon se prétendre en possession d’un savoir que l’on n’a point? En définitive, cela revient à prétendre savoir ce que l’on ne sait point. Car personne ne sait ce qu’est la mort, ni même si elle ne se trouve pas être pour l’homme le plus grand des biens, et pourtant les gens la craignent comme s’ils savaient parfaitement qu’il s’agit du plus grand des malheurs. Et tout ce que je sais, c’est que tu me manques Xavier
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