Mon hospitalisation
22 nov
Durant mon hospitalisation, j’ai subie une batterie d’examens, mais aussi un vingtaine de points d’injection de botuline, et cela si vous prenez le temps de lire les raisons et les effets secondaires vont vous permettre de comprendre que je ne pourrais pas toujours répondre autant que je le désire à vos coms ni écrire sur les topics comme je désirerais le faire. Je suis au stade où je ne peux plus tenir un verre ni écrire. Donc même avec les appareillages pour l’ordinateur c‘est difficile. Je souhaite que ma pepette acceptera le week-end de taper sous Word ce que je lui demanderais afin de continuer mes articles.
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La spasticité est la conséquence d’une lésion du faisceau pyramidal quelle qu’en soit la topographie.
Elle est un des trois éléments du syndrome pyramidal auquel s’associent un trouble de la commande volontaire (paralysie) et une perte de la sélectivité des mouvements (syncinésies).
Parmi ces trois éléments, la spasticité n’est responsable que d’une partie de la gêne fonctionnelle liée à la lésion des voies descendantes.
Mais c’est le seul de ces symptômes actuellement sensible aux thérapeutiques. Les mécanismes physiopathologiques de la spasticité sont complexes et encore mal connus.
1- Spasticité fonctionnellement gênante :
La gêne fonctionnelle peut être diverse.
Il peut s’agir d’un triceps sural hypertonique, cause d’un équin, ou d’une griffe des orteils ce qui est mon cas ; ou encore d’une hypertonie des fléchisseurs des doigts et du poignet gênant l’ouverture de la main là aussi ! ; citons également les contractures en flexion ou en extension des membres inférieurs, qui sont une cause de chute ou de blessure fréquente lors des transferts dans ce cas là aussi…
2- Spasticité, source de complications :
La spasticité peut être la cause de lésions cutanées (escarre ischiatique favorisée par une malposition de bassin…), de lésions articulaires (luxation de hanche sur spasticité des adducteurs…), de douleurs (contractures abdominales souvent source de réveils nocturnes) ici aussi.
La spasticité favoriserait l’apparition de rétractions, la encore ! d’une part en raison de la diminution du nombre de sarcomères, d’autre part en raison du maintien prolongé de l’articulation concernée dans une position particulière.
Les rétractions sont elles aussi source de douleurs et de gêne fonctionnelle parfois majeure.
INJECTION DE TOXINE BOTULIQUE :
Cette substance agit sur la jonction neuromusculaire au niveau présynaptique en bloquant la libération d’acétylcholine. Ainsi la contraction musculaire est inhibée, entraînant une véritable dénervation chimique.
Les doses injectées sont fonction de la taille du muscle et varient de 20 UI pour le long fléchisseur du pouce par exemple, à 200 UI pour le quadriceps (Botox).
Le repérage est visuel et palpatoire pour les muscles superficiels et électromyographique avec stimulation pour les muscles profonds.
Le délai d’action est de 3 à 8 jours.
L’effet augmente progressivement pendant 3 à 4 semaines avant d’atteindre une phase de plateau qui dure 2 à 3 mois en moyenne.
Puis l’effet s’estompe correspondant à la repousse axonale et à la constitution de nouvelles plaques motrices.
Les effets secondaires sont rares : hématomes au point d’injection, faiblesse musculaire ce qui est systématiquement mon cas au point de perdre le peut d’usage de mes bras et mains, amyotrophie. Ils sont toujours transitoires et réversibles.
L’inconvénient principal de ce traitement est son coût, d’autant que les injections doivent être répétées tous les 3 mois environ.
Source : http://www.medix.free.fr/cours/traitement-spasticite-neurologie.php
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