Posté par isabelled.monalisa le 28 août 2012
Le calcul, le manque de générosité, l’avarice isole. Si l’on veut être entouré d’amitié et d‘amour, il faut savoir donner sans compter. En sacrifiant ce que l’on veut fondamentalement à ce que l’on veut immédiatement, on s’expose à de grands regrets pour de petites satisfactions. Ecrire ses objectifs et ses priorités. De cette manière ce n’est plus de l‘abstrait mais la réalité. C’ est une façon de s’en rapprocher et de pouvoir l’atteindre. Si l’on sait apprécier ce que l’on a, on finit toujours par obtenir d’avantage
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Posté par bloggeuse le 25 août 2012

Comme je te le disais au téléphone lorsque tu étais réveillée pour m’appeler c’est fou je suis aller travailler dans un endroit tout me rappelait a toi la planche de travail à découper que j’ai posé sur ce blog comme tu me l’avais demander et aujourd’hui dans un autre endroit un autre travail regardes ….
Tu vois je suis toujours à tes cotés enfin si on peut dire !!!!!
Par ici et par là je te vois toi mon amie
Et aujourd’hui je t’ai rencontré sur le meuble
Tu me diras c’était un signe celui que tu allais m’appeler
Il n’y a pas un jour, une minute ou je ne pense pas à toi
Tu m’as dis un secret il y a quelque temps et je te l’ai rappeler
En effet, tu ne t’en souvenais plus mais c’est normal et tu sais pourquoi !
Moi je n’ai pas de mémoire et c’est souvent toi qui me rappelle les choses
Alors que ferais je sans toi j’aime t’entendre et te réconforter lorsque …..
Rassures toi si un jour ton désir se fait réalité j’essaierais de ne pas pleuré
Mais je pense que cela sera impossible comme t’oublier d’ailleurs
Oui je t’ai rencontré sur mon chemin il y a quelques années et en vérité aussi
Ton amie m’a fait te rencontrée elle est partie ou tu voudrais aller mais ……
Toi que j’aime et je suis sincère tu me manqueras quand tu partiras
Et on t’appellera Monalisa, Marmotte, Tigresse et ….. à toi de nous dire
Je ne publie pas cet article si tu le souhaites tu le feras …
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Posté par isabelled.monalisa le 22 août 2012
Bonjour,
Voici un commentaire de Jean-Jacques que je veux vous mettre en article car il reflète très bien le situation et est réaliste afin que beaucoup comprenne la vie des personnes atteint d’une leucémie comme moi et beaucoup d’autres.
Bonjour Isa-Belle,
En 1994, j’avais un copain qui avait un an de moins que moi mais qui avait attrapé cette saleté de leucémie (à 36 ans, merde !!!) et il pouvait voir de sa chambre d’isolement les gens à l’extérieur grâce à des vitres sans teint.
La dernière parole qu’il m’a dite :
« Tu sais, il faut profiter de la vie : des choses pas très compliquées des fois…
L’autre jour, j’ai vu un Papa qui tenait la main à sa fille. Elle mangeait une glace, ils étaient heureux…
Tu vois, c’est dans des conneries comme ça qu’on s’aperçois que le bonheur est là, mais on n’en n’a pas conscience sur le moment qu’on le vit !
Si je pouvais faire le chemin à l’envers, bon sang ce que je profiterais de chaque instant présent !!! »
Je lui réponds :
« Oui, mais ça, on ne peut le savoir qu’après… »
Lui :
« C’est ce que je viens de découvrir depuis que je suis dans cette chambre stérile !
Et oui, c’est le paradoxe de cette putain de vie : savoir les choses trop tard, et se dire que les anciens avaient raison…
Quand tu penses que j’aurai même pas le temps d’être un ancien !!! »
Moi :
« Ha non, dis pas ça !!! »
Il m’a regardé avec cette lucidité qui me glaça le sang, et effectivement, quinze jours plus tard, mes larmes coulaient comme celle de sa veuve et de ses deux enfants, tandis qu’une étoile de plus brillait dans le ciel…
La semaine d’avant, j’ai su qu’il l’avaient laisser sortir pour connaître un de ces derniers instants présents auprès d’eux : gloire à ce médecin qui a respecté son choix plutôt que la raison médicale !!!
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